Une alimentation bio et naturelle respectueuse de l'environnement
Les filières historiques de commerce équitable ont vu le jour en Amérique Latine avec le café équitable.
Saviez-vous que le premier café équitable labelisé Max Havelaar a été introduit en France dès 1991 par Artisanat Sel ? Cette association, dont l’activité a été reprise par El Puente en 2017, a bénéficié de ses contacts aux Pays Bas. En effet, Frans van der Hoff, néerlandais expatrié au Mexique et Nico Roozen, ont été les concepteurs du café équitable en partenariat avec les petits producteurs de café au Mexique.
D’autres filières, pour le cacao, le sucre de canne, le thé, les épices, la quinoa, le riz et bien d’autres sont ensuite nées sous diverses initiatives.
Les partenariats avec les coopératives de producteurs sont souvent en convergence avec d’autres leviers, contribuant à la lutte contre la pauvreté et la protection de l’environnement.
Encourager les producteurs à se tourner vers l’agriculture biologique.
Profil Mitra Abadi en Indonésie forme les producteurs à la conversion biologique de leurs lopins de terre. Grâce à ce travail, les chips de manioc bio El Puente sont maintenant transformées avec de l’huile de coco qui remplace l’huile de palme.
Soutenir les producteurs pour créer localement de la valeur ajoutée. Le chocolat Amanos est travaillé en Colombie, dans l’atelier Color Cacao, à partir de fèves de cacao et de sucres locaux. Les emballages sont conçus sur place.
Aider les populations à travailler pour le bien général de leurs communautés locales.
Lorsque Artisanat Sel a démarré en 2005 la filière équitable Fair Trade Lebanon au Liban avec l’ONG Saint Vincent de Paul, un des objectifs était de créer des opportunités de travail pour des femmes dans des villages du sud du pays et de la plaine de la Bekaa. Les coopératives établies ont rendu possible des liens de fraternité entre communautés qui ne se parlaient plus depuis parfois 2 ou 3 générations. Les lentilles corail, le houmous, le zaatar, les loukoums… appartiennent au patrimoine gastronomique du Liban qu’El Puente contribue à faire vivre.
Réduire l’impact carbone des importations d’El Puente. Depuis plusieurs années, l’Amérique du Sud envoie des tonnes de café par voilier à El Puente. Le café est déchargé dans le port de Hambourg, puis envoyé chez le torréfacteur de café dans une ville voisine. A bord de l’Avontuur, goélette deux mats construite il y a un siècle, on dit que le café prend un goût inimitable lorsqu’il franchit la ligne de l’Equateur. Et c’est bon aussi pour la planète !
Allier solidarité au Nord et équitable au Sud, c’est le rôle que s’est fixé El Puente, dont le nom espagnol signifie « le pont », un lien entre producteurs et consommateurs. Le thé, les épices, certains légumes et fruits secs sont importés en « vrac », gros sacs jusqu’à 25 Kg, puis conditionnés dans un atelier protégé en petits paquets pour la vente. Les travailleurs sont des personnes en situation de handicap qui, sinon, n’auraient pas accès au marché du travail.